C’est aujourd’hui le yahrzeit de Sarah Schenirer (15 Juillet 1883- 1 Mars 1935). En réalité, 1935 ayant été une année embolismique, elle décéda en Adar Alef.

Sarah Schenirer fut vraiment un personnage hors du commun.

Bien qu’elle ne vécut que 51 ans et qu’elle n’eut jamais d’enfants, elle a litttéralement affecté la vie de milliers de femmes et d’hommes !

À son décès en 1935, il existait plus de 300 écoles Beth Yaakov en Europe dispensant leur enseignement à plus de 35 000 élèves !

Elle rallia le Rabbi de Gour et le ‘Hafetz ‘Haïm à son projet et réussit à créer des écoles pour jeunes filles et enseignantes de séminaires afin de former des enseignantes du cru pour professer dans ses écoles.

Elle était couturière de métier. Toutefois, lorsqu’elle constata que : « Les gens sont tellement perfectionnistes lorsqu’il s’agit de vêtir leur corps. Sont-ils aussi tatillons concernant les besoins de leur âme? », elle réalisa qu’elle devait faire quelque chose pour l’âme des jeunes filles juives.

À cette époque, les femmes recevaient souvent une éducation juive sommaire alors qu’elles fréquentaient l’école publique laïque. Il y avait des familles dans lesquelles le père étudiait avec ses fils dans le salon Chabbat pendant que ses filles mettaient leurs devoirs par écrit dans la pièce attenante !

Elle décida d’entreprendre une révolution et… elle réussit !

Cette ex-couturière de Cracovie reçut le soutien des plus grands géants de la Torah, de mouvance ‘hassidique et non-‘hassidique, et entreprit de changer la formation des filles juives.

Bien qu’elle décéda jeune et sans enfants, elle laissa derrière elle un héritage de légions de filles et de femmes muées par les vraies valeurs de la Torah, religieusement stables et possédant de solides connaissances en Torah et en Halakha.

Elle prouva à tous que chacun d’entre nous – même une simple couturière – peut faire changer les choses dans le monde, et que même une personne n’ayant pas été bénie d’enfants biologiques peut laisser un héritage qui se compte par milliers.

Alors qu’elle souffrait de la maladie qui l’emporta, elle écrivit: « Mes chères filles, vous allez sortir dans le grand monde. Votre mission est de planter la sainte graine dans l’âme d’enfants purs. En un sens, le destin d’Israël de toujours est entre vos mains. »

Puisse son souvenir continuer à être pour nous source d’inspiration.

 

 

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